Vous prenez du poids, vous êtes fatiguée, vous avez des problèmes digestifs, de la constipation, de la frilosité, des crampes, votre cycle menstruel est irrégulier, vos cheveux deviennent secs, vous souffrez de bradycardie, ou de tachycardie, vous avez des frissons, de l’endométriose ? Ou bien vous perdez du poids, vous n’arrivez plus à dormir ni à vous relaxer, vous avez des palpitations, vous êtes à 100 à l’heure et vous n’en pouvez plus. Comme beaucoup de personnes vous êtes soit en hypothyroïdie, soit en hyperthyroïdie.
Je reçois souvent des personnes dans mon cabinet qui me parlent de leurs problèmes de thyroïde et de leur consommation de levotyrox. Environ 3 millions de Français prennent quotidiennement du Levothyrox dont 2,4 millions de femmes. Après la crise due aux conséquences du passage à la nouvelle formule, je me suis décidée à vous proposer un écrit sur le sujet.
Le Lévotyrox est un substitut de synthèse à la thyroxine, hormone produite par la thyroïde. C’est aussi un traitement contre le cancer de la thyroïde, qui touche quelques dizaines de milliers de personnes, et contre la maladie d’Hashimoto, qui en touche autant en France.
Lorsque le fonctionnement de cette glande dite «glande-papillon » s’altère, on pourra faire appel aux Méthodes Traditionnelles Chinoises de Santé et aux Huiles essentielles qui se montrent très efficaces lors d’un suivi pour relancer ou au contraire freiner l’activité thyroïdienne.
Qu’est-ce que c’est la thyroïde ?
La thyroïde est une glande endocrine située à la base du coup. En forme de H, elle comporte un corps mince central appelé isthme et deux ailes appelées lobes. Elle est en contact avec l’œsophage, la trachée, les glandes parathyroïdes ainsi que les cordes vocales. Elle gère entre autres le métabolisme général, avec la dégradation des glucides, lipides et protides. Son dysfonctionnement se répercute sur tous les grands systèmes de l’organisme : troubles cardiaques, musculaires et osseux, problèmes digestifs et nerveux avec une fatigue physique et psychique, et d’autres signes généraux en rapport avec le poids et la température interne du corps… Une bonne activité thyroïdienne est donc une carte maîtresse dans l’état de santé globale d’un individu. D’autant plus qu’un déséquilibre thyroïdien – témoin d’un problème de terrain – est bien souvent précurseur et annonciateur d’autres problèmes endocriniens.
La surveillance de la glycémie et du fonctionnement du pancréas est menée de près, ainsi que la sécrétion de cortisol et l’activité des glandes surrénales.
Le rôle de la lumière
La thyroïde fonctionne de concert avec l’hypophyse qui réagit au taux de luminosité.
En été, lors qu’il fait beau, remplacée par la lumière, la thyroïde ne produira pas autant de tyroxine. Lors d’une prise de sang on se trouvera alors en hypothyroïdie entre 1 et 0,5. De même, en hiver, lorsque l’obscurité est à son paroxysme, la thyroïde aura besoin de produire un taux beaucoup plus important pour combler le manque de luminosité, et sera à son taux maximal. Une prise de sang à ce moment, peut indiquer une hyperthyroïdie, avec un dosage entre 3 et 4. Seulement, ce sont des variations normales dues à l’adaptation de notre organisme à la nature, qui devraient être prises en compte dans la prescription d’un complément thyroïdien, mais qui ne le sont malheureusement pas.
Une prise de sang de contrôle du dosage devrait être effectuée 4 fois par an : à la fin de l’été l’équinoxe d’automne, au solstice d’hiver, à l’équinoxe de printemps, ainsi qu’au solstices d’été. En prenant en compte ces données, nous serions au plus juste des dosages naturels et cela permettrait de décréter qu’il s’agit réellement d’une hypo ou hyperthyroïdie nécessitant une supplémentation.
La supplémentation
Lorsqu’on se trouve supplémenté, le taux qui est consommé par les personnes reste toujours le même, tout au long de l’année. Or, il devrait prendre en compte le moment de l’année ou la prise de sang est faite. L’on va se trouver tour à tour en fonction du moment de l’année, soit en hyperthyroïdie, soit en hypothyroïdie. En ayant des prises orales du même dosage de médicament, que l’on soit en hiver ou en été…
Il est reconnu qu’il existe une trop forte prescription de Levothyrox (cf.lesechos.com) pour des cas qui ne justifient pas toujours l’usage de ce médicament. Sans compter qu’avec la prise de ce médicament, la thyroïde cesse progressivement de produire ses hormones naturellement, ce qui empire l’état des patients, qui se trouvent obligés d’augmenter sans cesse leur doses.
Relancer l’activité glandulaire avec les huiles essentielles
En aromathérapie, certaines huiles essentielles présentent une activité certaine de relance thyroïdienne. Leurs effets ont été vérifiés, mais leurs mécanismes restent plus ou moins connus. Le giroflier, qui est une des huiles essentielles les plus réchauffantes et stimulantes de l’organisme de par la présence de phénol, a la particularité de relancer la sécrétion d’hormones thyroïdiennes. Attention à la diluer : appliquée pure, elle est dermocaustique et provoque des brûlures. De la même façon, les cannelles et les pins, du fait de leur nature tonifiante, ont une bonne activité de relance de l’activité glandulaire. L’huile essentielle de myrte vert stimule d’un point de vue énergétique l’activité des chakras cardiaque (thymus) et pharyngé et possède un effet régulateur sur la thyroïde (en cas d’hypothyroïdie) et sur les ovaires. Dans les premiers stades de l’hypothyroïdie, la voie cutanée est suffisante par simples massages de la base du cou. Pour les cas plus anciens, une voie sublinguale de la même synergie (voir formule ci-dessus) doit être ajoutée. Le rééquilibrage sera ainsi plus fort. Les éventuels traitements substitutifs allopathiques pourront être diminués sur les conseils du médecin, résultats d’analyses à l’appui.
Imposez-vous un temps de chrysalide
Il semble que, pour que la thyroïde retrouve son autonomie et son fonctionnement normal, la relance de l’organe nécessite un chemin de réflexion personnelle et un renouveau psychique. Si la thyroïde joue un rôle majeur dans la croissance et la différenciation cellulaire, elle est aussi rattachée au niveau symbolique à la notion de maturation. Dans sa forme également, elle évoque un papillon, symbole de métamorphose et d’éternité. Chaque étape de la courte existence de cet insecte l’élève toujours un peu plus haut pour parvenir, au stade ultime de l’éclosion, à se débarrasser de ses enveloppes et accéder à la liberté.
Travailler le subtil
Les déséquilibres thyroïdiens sont bien souvent en rapport avec l’impossibilité de dire ou faire ce que l’on voudrait, ce qui se conjugue également avec un non-accomplissement de ses désirs les plus profonds. La sensation de ne pas réaliser pleinement sa vie se fait envahissante, avec bien souvent un sentiment de frustration et de manque de temps. La leçon de vie du papillon nous invite à tourner chaque page consciemment, et à laisser émerger les désirs les plus profonds.
Suivez la vibe !
D’une manière générale, les huiles essentielles, de par leurs propriétés olfactives et leur vibration énergétique, accompagnent très bien, au quotidien, un chemin de développement personnel. Elles libèrent l’intuition, guident vers la confiance et aident à apaiser les peurs.
Plus précisément, elles aident à exprimer les désirs, à aller à rencontre de soi même et permettent de lever un blocage émotionnel, précurseur d’un problème thyroïdien. Par exemple, l’huile essentielle de sauge officinale active le chakra pharyngé, celui de la création, de l’expression. Cette huile essentielle est un véritable bâton de parole qui libère le verbe. La sauge n’est-elle pas la plante par excellence de la femme et de la procréation ? La thyroïde étant appelée le troisième ovaire. Ce n’est pas un hasard si les problèmes d’infertilité s’accompagnent de problèmes de thyroïde. Dans cette démarche holistique, respirer une solution d’huile essentielle de sauge officinale diluée à 10 % aide à lever les éventuelles tensions énergétiques de la thyroïde ou de la sphère pharyngée.